Hello !

Je l’avais un peu évoqué dans mon bilan zéro-déchet 2017, mais je voulais en parler un peu plus en détail, maintenant que j’ai « fiabilisé » la chose. Cet article donne des astuces concernant la vaisselle zéro-déchet.

Ca va être assez rapide, parce que le ZD a vocation a être minimaliste. Eh oui, le meilleur déchet, c’est celui que l’on ne produit pas ! 🙂

Je vais parler d’abord de la vaisselle à la main, puis de la vaisselle au lave-vaisselle.

■ LA VAISSELLE A LA MAIN

Le but est de remplacer les éponges jaunes et vertes qui n’ont rien de bon pour l’environnement (ultra-jetables et absolument pas biodégradables) et le produit-vaisselle, sur lequel on retrouve souvent les pictogrammes des produits chimiques dangereux (nocif, corrosif, dangereux pour l’environnement etc).

  • Le produit vaisselle :

L’ingrédient magique ici, et comme souvent, est le savon de Marseille.
Si possible sans huile de palme et sans glycérine ajoutée, pour éviter qu’il reste une pellicule sur la vaisselle après l’avoir lavé. Les marques recommandées (françaises, respectant le processus « ancestral » de fabrication du savon et avec des ingrédients majoritairement sans reproche) sont : Marius Fabre, le Fer à cheval, le Serail et la Savonnerie du Midi à Marseille.
De manière générale, les savons de Marseille de supermarché sont à fuir. Fabriqués à l’autre bout du monde, la liste de leurs ingrédients fait peur. Même en magasin bio, regardez bien les étiquettes, l’huile de palme est souvent présente.

J’utilise actuellement le savon de Marseille blanc de Marius Fabre, acheté parce que je ne savais pas trop lequel prendre à l’époque. Il fait bien son travail, mais quand il sera fini je le remplacerai par un vert de la même marque, sans huile de palme.

Pour la plupart de la vaisselle à la main, je me sers donc d’un bloc de savon de Marseille solide. Il suffit de frotter l’éponge dessus plusieurs fois et de le refaire régulièrement pour avoir assez de produit sur son éponge. Le « dosage » est une habitude à prendre, notamment suivant ce qu’on lave (surface et quantité de gras).

Vaisselle zérodéchet

Pour laver mon robot de cuisine (qui a un programme auto-nettoyant) et pour mettre un peu de savon quand je fais tremper la vaisselle, j’ai fabriqué un peu de savon de Marseille liquide maison :

Pour cela j’ai râpé environ 150 g de savon que j’ai ensuite mélangé dans environ 1 litre d’eau chaude (du robinet) assez longuement pour qu’il se dissolve. J’aurais probablement dû le réduire en poudre pour que ça aille plus vite… Même si dans l’absolu je n’ai pas trop peiné puisque c’est mon robot qui a mélangé (la magie de ces robots multi-fonctions 🙂 ).
Le savon liquide va durcir avec le temps, la texture finale s’obtient après un à deux jours.

La quantité de savon nécessaire pour obtenir un liquide épais-pâteux est encore une science obscure pour moi. J’ai testé le passage du savon solide au savon liquide à plusieurs reprises et à chaque fois la quantité de savon nécessaire était différente. C’est sans doute pour cela que l’on retrouve toute sorte de dosages conseillés sur internet. J’imagine que cela vient de la composition du savon, voire peut-être aussi de la méthode de dissolution (certaines recettes font bouillir le mélange eau + savon).
Bref, le mieux est que vous trouviez votre propre dosage. Si c’est trop liquide il faut rajouter du savon, bien remué, et attendre de voir s’il en faut plus ou non. Et c’est l’inverse si le savon durcit trop, il suffit de rajouter de l’eau, remuer et patienter 🙂

Une autre alternative est le cake vaisselle. Vous pouvez 3 recettes ici. Il a les faveurs de ceux qui trouvent le savon de Marseille pas assez efficaces. Personnellement, je le trouve tout de même assez chimique à cause des tensio-actifs et conseillerais donc de déjà tester différents savons de Marseille (en vérifiant l’absence d’huile de palme) avant de se tourner vers cette solution.

  • Les éponges :

Concernant les éponges, je n’ai pas spécialement le temps et le tissu pour faire des Tawashi et les renouveler régulièrement… Donc j’ai cherché une autre solution, qui devait être écologique, biodégradable ou (au moins) durable. Après quelques tentatives (éponge faite-maison par une créatrice, collant, filet de légumes, etc), je me suis décidée à commander une courge Luffa.
Cette courge est un végétal merveilleux, qui une fois séché fournit une super éponge.
Niveau résultat, elle frotte aussi bien que le côté jaune d’une éponge classique. Elle est 100 % naturelle et peut même être cultivée en France (un jour, quand j’aurais un jardin !).
Le seul bémol : sa capacité d’absorption.
En effet, elle ne retient que très peu l’eau comparé à une éponge classique. Du coup, si j’ai besoin d’éponger quelques choses, je me rabats sur un torchon classique, qui finit à la machine à laver. Problème résolu !

Il est conseillé de laver la courge en machine (maxi 60°) une fois par semaine.

Pour les taches récalcitrantes, il y a le classique « tampon Jex » en fer ou encore le « grattoir » en cuivre (comme sur la photo ci-dessus), que l’on trouve en magasin bio. Honnêtement, je ne sais pas lequel est le mieux. J’ai l’impression que les deux sont durables (plusieurs années) et c’est déjà un bon point.

Sinon, une astuce naturelle pour la vaisselle zérodéchet : réduire des coquilles d’œufs préalablement séchées en poudre, et frotter la vaisselle en déposant un peu de cette poudre sur une éponge.

Courge Luffa

■ POUR LE LAVE-VAISSELLE

Commençons par le plus facile, c’est à dire le liquide rinçage ! Il est facilement remplaçable par du vinaigre blanc, dilué ou non suivant la dureté de votre eau (plus l’eau est calcaire, moins le vinaigre est dilué).

Ensuite pour remplacer les tablettes lave-vaisselle, je n’ai rien testé personnellement. En effet, je n’ai actuellement plus de lave-vaisselle, mais ne désespère pas d’en reprendre un bientôt.
Plusieurs recettes circulent dans le milieu du ZD (oups, on dirait une secte dit comme ça), et je sais celle que je testerai en premier.

Je souhaitais en effet une recette rapide à faire, avec peu d’ingrédients et sans savon de Marseille. En effet, ce dernier aurait tendance à encrasser les machines de ce type, car il se solidifie et peut laisser des dépôts en refroidissant, à cause de l’huile de palme souvent contenu. La tuyauterie d’un « lave-vaisselle » étant plus fine et plus fragile que celle de mon évier (arrêtez moi si je me trompe !), je ne préfère pas tenter.

Bref, si je devais utiliser une recette, ça serait celle-ci :

  • 200g de cristaux de soude (anhydre)
  • 150g de percarbonate de soude
  • 200g d’acide citrique
  • 50 g de bicarbonate de sodium

(Cependant, j’attire votre attention sur le fait que cette recette est composée d’ingrédients pour certains dangereux en cas de contact avec la peau et les muqueuses, d’ingestion,voire en cas d’inhalation… prenez-vos précautions lors de leur manipulation !)

Si vous souhaitez épingler cette page, c’est ici :

Epingle Pinterest Vaisselle Zerodéchet

Et vous… quelles sont vos habitudes en manière de vaisselle ?

4 thoughts on “La vaisselle zéro-déchet”

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